Attention danger

La décision de mettre à pied dès aujourd'hui jeudi les 5 employés d'Air France, compte tenu du revirement de la position du gouvernement vis-à-vis du plan social annoncé et malgré la gravité des faits qui leurs sont reprochés, cette décision ne me semble pas devoir déboucher sur des sanctions plus lourdes lors du procès annoncé pour le 2 décembre.

Il semble que l'on fasse des cas particuliers selon les circonstance et alors qu'aucune sanction n'a été prise lorsque le jeune Rémy Fraisse a été abattu il y a un an pour ne citer que ce seul exemple, on sanctionne lourdement des faits qui n'ont pas entraîné la mort de qui que ce soit!

Les faits qui sont reprochés à ces 5 hommes sont le fait d'une tension sociale terrible au niveau national et grand est le risque d'en faire des martyres au cas où l'impression de vouloir faire des exemples se confirmerait.

Beaucoup n'hésiteront pas à considérer toute sanction comme une provocation.

Il y a par conséquent, fort à parier que compte tenu justement de la tournure politique que cette affaire prend à l'approche des élections régionales de ce même mois de décembre (c'est Gilles Gateau, un tout proche du 1er ministre qui vient d'être nommé DRH ce mercredi et qui doit avoir des consignes très claires sur son ordre de mission) et du revirement annoncé dans l'exécution de ce plan social, personne ne prendra le risque d'attiser le feu qui couve, aujourd'hui à Air France et un peu partout dans le tissus économique Français.

Toute décision excessive serait lourde de conséquence.

A suivre le 2 décembre...